En dépit du fait que les premiers appels publics à l’épargne (PAPE) étaient un important mécanisme de sortie avant 2000, ils comptent maintenant que pour moins de 10 % des événements de sortie de grandes sociétés en démarrage ouvertes. Le taux de jeunes entreprises cotées en bourse est à son plus bas – une chute de plus de 75 % au cours de la dernière décennie (Angel Resource Institute).
Changement du paysage pour les sorties de c-r américains
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PAPE
F et A
Source : NVCA , 2011 Yearbook
La situation peut s’expliquer de nombreuses façons, notamment : • Il s’agit d’un processus ardu et cher (peut coûter de 250 000 $ à 1 M$). • Aux États-Unis, la Securities and Exchange Commission exige la conformité aux règlements Sarbanes-Oxley. • Il y a une exposition accrue au risque. • Il y a une exposition à l’obligation de rendre compte au public. • La plupart des fondateurs ne conviennent pas au rôle de PDG d’une société ouverte et n’en tirent aucun plaisir. (Zwilling) La vaste majorité des sorties réussies a lieu quand une société émettrice est acquise par une autre, habituellement une beaucoup plus grande compagnie. D’un point de vue historique, les entreprises ont habituellement une grande encaisse et subissent une pression énorme de racheter leurs actions et de verser des dividendes si elles n’utilisent pas leur argent pour faire croître la compagnie. À elles seules, les entreprises américaines ont dépensé plus de 170 M$ sur des acquisitions technologiques en 2014. (Luckerson) Les grandes compagnies ne savent tout simplement pas comment trouver de nouvelles idées, pivoter et croître au sein de leur bureaucratie. Elles n’arrivent pas à encourager l’innovation, mais elles excellent par contre à favoriser la croissance une fois que le modèle d’affaires a été prouvé. Les entreprises acquises sont donc habituées à soutenir des taux élevés de croissance – achetant l’innovation, plutôt que de la faire croître de façon organique. (Stunt)
Comment obtenir de bons rendements
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