Un guide pratique aux investissements providentiels

Universités : la plupart des universités ont des incubateurs, des accélérateurs, des concours de plans d’affaires, des programmes menant à un diplôme ou des cours en entrepreneuriat, des bureaux de transfert de technologie, d’excellents laboratoires, et des injections de fonds gouvernementaux. Ajoutez à cela des jeunes instruits qui cherchent des emplois et vous avez une bonne recette pour trouver de nombreuses nouvelles entreprises en démarrage. Les universités sont parfois comme des labyrinthes, car il n’y a pas de point de contact central, ce qui peut entraîner des difficultés. Chaque département ou faculté peut offrir ses propres programmes, installations, compétitions et conseillers. Par exemple, à l’Université Ryerson de Toronto, plus de 400 d’entreprises en démarrage sont lancées chaque année grâce à près d’une douzaine de différents incubateurs et accélérateurs (qui vont des médias numériques et de l’énergie urbaine à la mode, au droit, à la conception et aux initiatives à vocation sociale), à de nombreuses compétitions et de prix, à plusieurs sources de capital d’amorçage et à notre propre fonds de capital-risque (Ryerson Futures) qui offre jusqu’à 80 000 $ de financement. Chacun de ces programmes bénéficie de son propre groupe de conseillers, de mentors, de programmes éducatifs et de fonds. Centres régionaux d’innovation : ces organisations sans but lucratif sont souvent financées par le gouvernement, sans toutefois en faire partie. Presque toutes les grandes villes du Canada comptent un de ces centres, alors que les villes relativement grandes peuvent en avoir plus d’une douzaine, financés par une grande diversité d’organisations municipales, régionales, provinciales, fédérales, caritatives et de parrainage. Ils renferment souvent des incubateurs et offrent des services aux entrepreneurs, notamment du mentorat, de la formation, un accès aux entrepreneurs en résidence, ainsi que des occasions de consultation et de réseautage. Incubateurs, accélérateurs et espaces communautaires de travail à but lucratif : ils fournissent souvent aux entreprises en démarrage trois ou quatre mois d’accélération intensive de croissance, et de 10 000 $ à 25 000 $ en financement, en bureaux et en installations, y compris du mentorat, des services et des présentations aux clients, en échange d’environ 8 % de leurs actions. Ces organisations sont toujours à la recherche d’investisseurs subséquents lorsque leurs nouveau-nés sont lancés. D’autres accélérateurs fournissent un financement beaucoup plus important : à Montréal, FounderFuel investit de 50 000 $ à 100 000 $ en capital et plus de 400 000 $ en avantages et services. « La confiance est essentielle à la mise sur pied d’un bon réseau d’aiguillage, affirme Bryan Watson. Uniquement en 2015, le portefeuille de sociétés chez INcubes (un incubateur à but lucratif de Toronto) a obtenu un peu moins de 5 M$ en financement subséquent, principalement versés par des investisseurs providentiels. Questionnés à ce sujet, ces investisseurs subséquents ont mentionné qu’ils aimaient nos aiguillages à des sociétés de portefeuille parce qu’INcubes avait toujours recommandé des occasions de grande qualité. Ils savaient qu’à titre d’accélérateur privé uniquement financé par des investisseurs providentiels, nos raisons et nos motivations correspondaient à celles des autres investisseurs – investir dans la meilleure entreprise possible. » Fournisseurs de services : les comptables, les avocats, les consultants et les banquiers sont généralement de bonnes sources de flux de transactions, surtout s’ils sont actifs dans l’écosystème de l’investissement au stade précoce.

Comment obtenir de bons rendements

35

Powered by