Un guide pratique aux investissements providentiels

Le niveau de participation diffère selon les investisseurs : Pour de nombreux investisseurs, la participation à la croissance de l’entreprise et la sortie passent avant tout : « N’importe qui peut émettre un chèque. La partie la plus difficile, c’est ce qui se passe après l’investissement. » —Peter Kemball , PDG, The Kemball Group D’autres sont plus réactifs : « Je donne mon numéro de téléphone au PDG et je m’attends à ce qu’il communique avec moi lorsque mon aide est nécessaire. Je considère que mes entrepreneurs sont des gestionnaires responsables qui savent quand m’appeler. Je n’ajouterai aucune valeur en les dérangeant ou en exigeant des rapports. » —Mike Cegelski , investisseur providentiel, Kouraje Management Inc. Il y en a qui suivent des processus plus officiels : « Toutes nos sociétés émettrices remplissent des rapports trimestriels obligatoires en respectant notre format prescrit. Ces obligations en matière de rapports sont incluses dans la lettre d’intention et la convention des actionnaires. » — Ross Finlay , cofondateur et directeur, First Angel Network « Bonne chance pour vraiment obtenir des rapports! » — Mike Volker , co-fondateur,Vancouver Angel Technology Network Un événement de liquidité a lieu lorsqu’un investisseur reçoit des espèces en fonction de son investissement – ce qui se produit souvent lorsque la société émettrice est vendue à une plus grande entreprise ou qu’elle entre en bourse. Dans certains cas, un investis- seur secondaire peut racheter les parts des investisseurs initiaux. Il arrive aussi que l’entrepreneur rembourse les investisseurs par l’entremise de redevances, de dividendes ou de rachats (consultez la section 6.3). Un événement de sortie comprend toutes les formes de sortie d’une entreprise, ce qui inclut non seulement les événements de liquidité, mais aussi l’échec commercial, la faillite ou l’acquisition, lorsque certains investisseurs ou créanciers n’obtiennent aucun rendement. Une entreprise « zombie » ou « morte-vivante » continue d’exister et peut connaître une lente croissance, mais l’investisseur ne peut ni reprendre son investissement ni en déclarer la perte. L’équipe de direction et le personnel peuvent avoir de bons emplois bien rémunérés, mais l’investisseur ne reçoit rien. Ces entreprises sont parfois appelées des entreprises de mode de vie, car le fondateur mène une vie agréable, mais l’investisseur n’obtient aucun rendement. Tôt ou tard, les investisseurs désirent faire une sortie. Les entrepreneurs et les investisseurs peuvent avoir des opinions très différentes sur le moment, la façon et le prix de la sortie. Souvent, la lettre d’intention et la convention des actionnaires contiennent des clauses qui permettent aux investisseurs de forcer un tel événement, même si l’entrepreneur n’est pas d’accord. Puisque ces conditions sont parfois des sujets très litigieux, vous devez bien vous connaître et savoir si vous êtes prêt à vous associer à une entreprise jusqu’au point de forcer une sortie – sinon pourquoi se donner la peine de négocier ces clauses? Comme l’a souligné Andrew Maxwell, Ph. D. : « Tous les investissements sont faits dans le but d’effectuer une bonne sortie, mais fait étonnant, peu d’attention est accordée aux sorties possibles au moment de prendre une décision d’investissement (Mason, Harrison et Botelho). Cette situation est particulièrement surprenante à la lumière de ce que nous savons au sujet des différents taux de rendement obtenus en fonction de différentes straté- gies de sortie (acquéreurs et moment où cette dernière se produit).

Comment obtenir de bons rendements

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